Aux éditions Ariane (2006)

Nous avons tous appris, lors du BIO 4 (ancienne génération) ou du Bio 6 (nouvelle génération) et de certains perfectionnements, que le protocole ACMOS repose sur la physique quantique. Pour autant, nous sommes peu à l’aise avec les notions qui s’y rapportent. (Je parle pour le bioénergéticien moyen…).

Nous avons sans doute entendu parler du principe d’incertitude d’Heisenberg, de la constante de Planck, des fentes de Young, et pire, du chat de Schrödinger qu’il faut imaginer vivant et mort à la fois (!), mais ce « nuage » quantique n’éclaire pas beaucoup certaines phrases de René :
La mémoire du passé est localisée dans l’électron sous forme de spin de photons.

La science nous dit qu’une particule n’existe qu’en raison de la présence des autres.

C’est pourquoi il faut lire BIOLOGIE DES CROYANCES.

D’abord, vous dévorerez le livre comme un polar en suivant les tribulations professionnelles et privées d’un américain, professeur de médecine et biologiste cellulaire de haut niveau. Pas de prise de tête, beaucoup d’auto-dérision et pourtant…

Déçu par son métier, ruiné par son divorce et par l’organisation calamiteuse de concerts de rock, le voilà parti aux Caraïbes pour tenter de remettre à niveau en une année, et par des méthodes pédagogiques improvisées, une bande d’étudiants hétéroclites n’ayant pour point commun que leurs échecs passés. C’est à partir de cette expérience que sa vie va connaître une nouvelle orientation, bien éloignée du défaitisme des années passées.

Le succès de sa pédagogie sera fondé sur l’idée de la nécessaire collaboration humaine en vue de la réussite de l’examen, à l’image de la collaboration des cellules vivantes pour maintenir l’équilibre et la santé.

Plus un organisme est conscient de son environnement, meilleures sont ses chances de survie. Lorsque les cellules forment un ensemble, leur conscience croît de manière exponentielle.

Après cette parenthèse antillaise et la découverte fortuite d’un livre du physicien H. R. Pagels sur la physique quantique, Bruce Lipton part sur une nouvelle piste qui aboutira à l’invention de la notion d’épigénèse (influence de l’environnement sur les gènes.)

Je ne dévoilerai pas toutes les phases de l’évolution intellectuelle et spirituelle de B. Lipton. Sachez seulement que le livre une fois ouvert ne se lâche pas, car écrit par un vulgarisateur et pédagogue remarquable. On ne peut oublier sa comparaison de la membrane cellulaire avec un sandwich au beurre et aux olives, qui éclaire la notion de protéines membranaires intrinsèques (PMI)…

Au fil des chapitres, vous comprendrez comment fonctionne la membrane cellulaire, comment les mécanismes de résonance harmonique…peuvent créer des harmonies énergétiques susceptibles d’influencer les fonctions de notre chimie corporelle.

Le livre se termine par un chapitre lumineux sur l’importance de la première éducation donnée par les parents:

La science a tellement focalisé notre attention sur le déterminisme génétique, qu’elle nous a laissés dans l’ignorance de l’influence des croyances sur nos vies, plus spécialement sur la façon dont nos comportements et nos attitudes programment la vie de nos enfants.
A peine fini ce livre, vous aurez envie de le reprendre, surligneur en main.
A la quatrième ou cinquième lecture, vous vous sentirez nettement plus heureux et responsables en tant que parents et praticiens ACMOS, car vous aurez définitivement compris que :

  • Il émane de toute structure matérielle de l’univers, vous et moi y compris, une signature énergétique unique.
  • Dans la perspective quantique, l’univers est un ensemble de champs d’énergies interdépendants qui sont tissés en canevas d’interactions.
  • Selon les lois de la physique, les mécanismes de résonance harmonique faisant éclater le verre ou le calcul rénal peuvent également créer des harmonies énergétiques susceptibles d’influencer les fonctions de notre chimie corporelle.

En revanche, le chat de Schrödinger aura gardé tous ses mystères  : mâle ou femelle ? chat persan ou de gouttière ?

Annie Decocq